Après l’envoi d’une campagne, un des grands moments reste la consultation des statistiques pour savoir si oui ou non la campagne a été un succès. Avant même d’analyse le comportement des prospects face à l’emailing, le premier indicateur intéressant reste le taux d’ouverture. Ce dernier peut parfois être décevant (la moyenne est autour des 20%) et la question qui vient en premier est : que faire de ces non-ouvreurs ? Tout d’abord, il est bien évident que face à un taux d’ouverture un peu faiblard, il faut remettre la méthodologie en question :
- Votre adresse expéditeur est-elle reconnaissable ?
- Votre objet est-il pertinent et personnalisé ?
- Votre délivrabilité est-elle bonne ? Arrivez-vous en boîte de réception ?
- Envoyez-vous vos emailings au bon moment ?
Une fois que vous avez fait le tour de ces points, vous verrez très certainement des améliorations. Néanmoins, il y aura toujours des irréductibles pour lesquels il faudra employer des méthodes plus particulières. Tout d’abord, il faut effectuer une campagne de réactivation à destination donc des non-ouvreurs uniquement. Tout va se jouer sur l’objet, si l’on part du principe que vous avez vérifié votre délivrabilité et optimiser l’affichage de votre nom ou adresse en tant qu’expéditeur. L’idée est d’interpeler le prospect dans la formulation de l’objet. De nombreuses grandes marques s’y essayent déjà : « Vous nous manquez », « Cela fait longtemps que nous ne sommes pas parlés », « Nous avons plein de choses à vous dire dans ce message », etc. Une campagne de réactivation peut comporter de 1 à 3 messages. Si vous n’obtenez toujours pas de réponse avec des ouvertures, il faut donc envisager de supprimer ce prospect de votre base de données. En effet, vos envois ont un coût et si vous n’arrivez pas à réactiver le prospect, il est préférable de ne pas investir d’argent puisque vous savez que vous n’avez pas de retour. Les inactifs sont donc particulièrement à surveiller pour maintenir votre ROI.