L’eye tracking (ou oculométrie), est la mesure du mouvement des yeux. Il permet de savoir exactement où les internautes regardent lorsqu’ils arrivent sur une page web. Cette méthode est infaillible: les mouvements du regard sont involontaires et reflètent précisément les processus cognitifs engagés dans un contexte réel d’utilisation. Les méthodes d’analyses mesurées de l’eye tracking renseignent sur la pertinence d’une interface. Pour une analyse détaillée des consommateurs, il calcule les données par "zone d'intérêt" : nombre de regards, temps de regard, temps consacré à la lecture, ordre de découverte ...afin de mettre en lumière les comportements, les erreurs et les attentes des utilisateurs. Ces mesures ce font à travers deux résultats primordiaux : *Charte de chaleur des zones regardées. Ou est-ce que l’œil se porte le plus longtemps ou le plus souvent. Et ce n’est pas forcément bon signe ! Si l’œil s’attarde trop c’est peut être par ce qu’il a du prolonger son attention pour comprendre ou trouver l’information qui l’intéressait. *Charte du chemin exact parcouru par le regard d’un internaute. Le message est clair, comment l’œil parcourt la page. Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est impressionnant ! Une petite vidéo pour s’en rendre compte: https://www.correctmot.com/etude-correction.html Cette méthode met aussi en avant le fait que le regard n’articule pas tout de suite ce qu’il voit, il regarde dans son ensemble et revient sur ce qui l’intéresse. Grâce à l’eye tracking, nous pouvons mesurer les zones qui sont vues et lues, utilisées ou ignorées. Ainsi, l’œil ne lit pas une page web de droite à gauche comme la lecture occidentale classique, si ce n’est bien sûr, pour les textes ! Et encore, seulement, si on souhaite en comprendre son contenu et le retenir. Même dans ce cas particulier sur le web, le regard ne suit pas une trajectoire tout à fait linéaire. L’œil a tendance à « sautiller » de mot en mot, aller en avant, retourner en arrière. Mais on peut considérer que, dans l’ensemble des mouvements, le regard suit une trajectoire de la gauche vers la droite. Cependant, si l’on souhaite juste avoir une information, c’est comme dans un livre, on utilise la lecture en diagonale… Dans ce cas, l’œil saute aléatoirement pour trouver l’information recherchée. À quoi ça sert ? Avec les résultats, certaines entreprises spécialisées (par ex. : MIRATECH) sont en mesure de donner des recommandations précises pour l’amélioration de l’articulation de vos productions. Par exemple : comment améliorer l’ergonomie d’une page web (ou une newsletter) ? Comment organiser efficacement le site ? Comment guider l’internaute ? Où placer le message essentiel ? Quel est l’impact des images ? Quand on sait que l’œil sautille un peu partout sur la page, son articulation, l’organisation de toutes les créations graphiques, visuelles est essentielle. La conception d’une newsletter doit être réfléchie avec soin. Je rappelle que l’internaute ne reste qu’une seule minute sur chaque mail. Et 53% des internautes consultent d’abord les mails dans la fenêtre de prévisualisation, ce qui signifie, un mail parcouru en un coup d’œil. La taille moyenne de cette zone est de 300 pixels, à partir de l’entête de l’email: C’est pourquoi: -les principales informations doivent se situer dans la partie visible de la newsletter, le haut pour Yahoo par exemple, mais Microsoft Outlook 2003 l’affiche sur la droite, mais c’est rarement à gauche… Alors, privilégiez la droite et le haut de votre newsletter. - Veillez à ce que votre logo soit mis en avant. - Ne jamais faire apparaître vos messages clefs uniquement dans une image, elle ne sera peut être pas affichée.