La CNIL ne se jette pas seule dans ce round 2. En effet, elle va collaborer avec l’association Signal Spam, fondée en 2005, et dont la mission est de permettre aux internautes de signaler par eux-mêmes des emails indésirables. Signal Spam constitue ainsi une liste de messages perçus comme des spams, ce qui permettait de les recenser. Dorénavant une telle liste sera transmise mensuellement à la CNIL. Elle pourra alors remonter des adresses expéditeur aux entreprises qui seront alors soumises à des contrôles. Il s’agira de vérifier si ces entreprises ont bien fait leur collecte en opt-in et si un processus de désabonnement est possible et fonctionnel. Les supposés spammeurs seront ensuite sous surveillance et se verront rappeler leurs obligations légales en tant qu’annonceurs. Les récidivistes seront quant à eux punis par une amende d’au moins 6 chiffres.
Comme vous le constatez les autorités prennent enfin les choses en main contre le spam, et c’est tant mieux. A cause du matraquage publicitaire des spams, les prospects voient d’un très mauvais œil les campagnes emailing.
Cependant, quelques fois, dans la ferveur, on peut se laisser emporter à l’envoi de l’email de trop. Et comme vous le constatez tout peut aller très vite. Les prospects sont épuisés de constamment recevoir des emails dont ils ne veulent pas. Comme ils ont les moyens, ils font maintenant le ménage avec des boutons spécifiques ou des associations telles que Signal Spam.
Soyez donc prudent dans votre collecte, n’oubliez pas qu’un consentement explicite est obligatoire. Par ailleurs, ne cachez pas vos liens de désabonnement, ce n’est pas parce qu’ils sont visibles que les prospects cliqueront forcément dessus. Pour en savoir plus sur la législation, vous trouverez d’autres articles sur le blog et des informations dans le guide de l’emailing.