Vous le savez, nous arrivons toujours à vous proposer de petites astuces, des conseils, etc. Et bien aujourd’hui nous vous proposons un article un peu différent. L’objectif est de vous montrer le pouvoir de l’eye-tracking (soit le traçage du regard sur un écran) en nous concentrant sur l’emailing bien évidemment. Lors du processus de design d’une campagne d’emailing, il est très important d’effectuer des tests concrets avec différentes versions (c’est ce qu’on dénomme l’A/B Testing) afin d’ajuster les objectifs avec la bonne lecture de nos chers destinataires. C’est pourquoi nous allons nous pencher sur les 3 contenus fondamentaux : le texte, les images et la mise en page. Cela vous aidera dans la conception de votre newsletter et notamment avec le constructeur automatique de Mailpro.
L’eye-tracking permet d’optimiser ses paragraphes
L’œil occidental a pour habitude de lire de haut en bas et de gauche à droite, il va donc systématiquement se fixer au coin supérieur gauche. C’est bien connu, plus le mail est long et moins il y a de chances pour que le lecteur lise jusqu’en bas. Mais là où l’eye-tracking nous renseigne, c’est sur la différence entre avoir un texte au-dessus de la ligne de flottaison ou avoir une image d’en-tête. Cette petite différence influe sur la répartition de la lecture, dans le premier cas l’introduction textuelle est presque assurément lue, tandis qu’avec une image les lecteurs seront plus enclins à scroller plus bas. Ensuite, un texte ancré dans un image attirera plus l’attention. Pensez à utiliser l’éditeur d’image de Mailpro.
Les images sont plus naturelles pour le cerveau
L’eye-tracking permet de mettre en exergue l’aisance avec laquelle notre cerveau perçoit les images, notamment les visages, grâce à une partie entièrement dédiée à cela. Quoi que vous mettiez à côté d’un visage, ils seront à peu près autant fixés l’un que l’autre, comme c’est le cas le deuxième exemple. Observez comment le regard est « retenu » sur le produit lorsqu’il est suivi d’un gros pavé de texte, alors que l’image est plus petite. Paradoxale selon vous ? Et bien non, science de l’eye-tracking ! Dans le même ordre d’idée, les chiffres tels que « -50% » sont bien mieux lu que « Moitié prix » parce qu’ils sont plus visuels.
L’eye-tracking au service de la mise en page
Un bouton d’appel à l’action placé juste au-dessus d’une image va être probablement plus cliqué grâce à l’effet de retenu dont on parlait déjà pour le texte. La fenêtre de visibilité étant limitée, si l’on ne voit pas ce qu’il y a après un élément assez long, l’œil reviendra naturellement sur ses « pas ». Enfin, si un bouton d’action ne dispose pas d’un arrière-plan coloré (voir notre précédent article sur la psychologie des couleurs [LIEN]) alors il aura très peu de chance d’être cliqué.