Pourquoi faire une rubrique consacrée aux différents champs ? Parce que vous voulez que votre campagne fonctionne! Et pour cela TOUT doit être réfléchi, analysé et travaillé avec soin.
Il faut donc commencer à optimiser les premiers champs que l’internaute voit : les champs "objet" et "expéditeur".
Nous ne le répéterons jamais assez, vous devez provoquer l’ouverture de votre mail. Il y en a bien trop qui circulent pour ne pas commencer à se différencier du lot, ou devrais-je dire, du flot de vos concurrents. Concurrents, non pas forcément pour le même produit, mais pour une place privilégiée, une place au chaud dans une boite mail, une place où vous avez des chances d’être ouvert et lu.
Même si les champs de prévisualisation se développent et donnent une chance au design de votre email d’attirer l’internaute et donc de provoquer l’ouverture, il faut quand même que celui-ci clique une fois sur le mail. Sans cela, votre mail n’est généralement visible que par son objet et la mention de l’expéditeur. C’est une problématique similaire à celle de l’enveloppe en marketing direct postal.
Des études ont prouvé que les internautes décident ou non d’ouvrir leurs messages à partir de la prise de connaissance de son objet et de son expéditeur. Le second filtrage, le premier étant votre logiciel de contrôle anti spam, est votre internaute. C’est un choix humain. Si le logiciel ne fait pas de cadeau, s’il ne se laisse pas séduire par un argumentaire alléchant, cette approche est possible avec un internaute. Le comportement de filtrage de celui-ci, basé sur l’analyse de ces champs est naturellement accentuée par l’augmentation du volume des messages légitimes reçus et par l’augmentation du volume des spams.
À travers un petit historique, nous remarquons, qu’au début d’internet, le champ objet était le plus souvent cité comme l’élément clé dans le processus d’ouverture.
Mais aujourd’hui, le champ expéditeur a pris toute son importance par le fait que de nombreux e-mails commerciaux, légitimes ou non, utilisent des astuces rédactionnelles dans l’objet. L’ouverture est motivée d’un côté par l’intérêt que l’internaute peut avoir au message, et de l’autre côté, son analyse permet à l’internaute de vérifier, ou tenter de vérifier la légitimité du message. Selon l’Email Case Studies 2009 d'
AgenceWeb SA, le facteur le plus important pour l’ouverture d’un e-mail était pour 55 % des internautes l’expéditeur et pour 40 % l’objet. Bien sûr, on peut penser que dans la majorité des cas, la démarche de filtrage se fait en fait simultanément sur les deux champs.
Bien souvent quand vous faites confiance à l’expéditeur, vous êtes plus à même de regarder ce qu’il a à vous proposer. Non ? La confiance est une des notions qui différentie les campagnes e-mailing d’une campagne de marketing direct postal. Dans le cas d’un courrier, vous ne risquez pas de vérolé votre boite aux lettres et de diffusez toutes les informations importantes vous concernant contre votre gré. Différence qui n’est pas à négliger !