On ne le répétera jamais assez, mais si vous voulez connaître les points forts et les points faibles de vos emailings, il faut lestester. Le split-testing vous renseignera aussi sur ce que les prospects apprécient, sur ce qui les fait ouvrir et cliquer vos emailings. Cependant, vous pouvez tester tout et n’importe quoi, mais si vous manquez de temps, il va falloir prioriser vos tester en fonction des variables à tester.
Selon une récente étude de MarketingSherpa, il semblerait que 72% des annonceurs testent l’objet de leurs emails, le split-testing est donc entré dans les mœurs. Cependant, l’objet n’est pas le seul critère décisif d’un email. Par ailleurs, les caractéristiques testées ne sont pas toujours celles qui ont le plus d’efficacité dans une campagne.
Le diagramme suivant répertorie les critères testés, le pourcentage des annonceurs qui les testent et l’efficacité en pourcentage, du critère en question, sur une campagne.
Le critère le plus efficace est ici leciblage. L’emailing n’est plus de masse désormais, il est donc assez logique que le ciblage soit un critère d’efficacité. Cependant, on remarque que les annonceurs testent en dernier leur technique de ciblage, une stratégie qui n’est peut être pas forcément excellente en termes de performances.
Venant après ciblage, la page d’atterrissage, landing page, est elle aussi efficace. En effet, si elle est mal choisie, il y a très peu de chances que votre prospect termine sa visite par un achat, dans ce cas cela fait donc chuter le taux de transformation de votre campagne.
Contrairement aux préjugés on constate que l’objet n’est pas forcément la première variable à tester. Son efficacité ne se démarque pas assez des autres pour en faire une priorité. Il doit bien sûr être testé mais il faut harmoniser le temps passé à tester l’objet en fonction de son efficacité, qui est ici de 35%.