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Le routage, pilier du réseau et de l’envoi d’email

Le routage se définit comme le processus par lequel des chemins sont sélectionnés dans un réseau pour véhiculer les données d’un expéditeur à un ou plusieurs destinataires. On retrouve des applications de ce concept dans la téléphonie, les réseaux Internet ou encore les transports. La performance du routage prend toute son importance dans les réseaux décentralisés, on entend par là les réseaux où l’information n’est pas destinée à un composant qui va la redistribuer, mais où elle est échangée entre des agents indépendants. Sa mise en pratique nécessite la présence de deux composants essentiels : l’hôte, à savoir l’émetteur ou le récepteur du message, et le routeur dont le rôle est de faire transiter des « paquets » d’une interface réseau à une autre. Chaque routeur dispose d’une liste plus ou moins longue de réseaux connus, eux-mêmes relisent à d’autres routeurs qui sont de potentiels canaux de diffusion de l’information. Cette liste de réseaux s’appelle « table de routage ». Dans le cas où le destinataire appartiendrait à un réseau non référencé dans la table de routage, le routeur utilise une « passerelle par défaut » pour transmettre son information. Le fonctionnement d’une table de routage pourrait être résumé ainsi : le message contenant l’information est remis de routeur en routeur jusqu’à ce que le destinataire appartienne à un réseau directement connecté à un routeur. Celui-ci remet alors directement le message à la machine visée. On distingue actuellement trois types de route :
  • Les routes statiques, mises à jour uniquement par l’administrateur du réseau.
  • Les routes dynamiques, extraites d’un protocole de routage dynamique qui a pour vocation de dispenser les informations concernant les réseaux disponibles.
  • Les routes référant à des réseaux directement connectés : pour ceux-ci, le routeur peut acheminer l’information directement à sa destination par le biais d’un protocole de niveau 2, par exemple Ethernet ou HDLC.
On constate ainsi qu’il y a toute une arborescence du processus de routage. Dans le cadre d’un routage dynamique, un protocole que l’on appelle « protocole de routage » permet le rafraichissement automatique de la table afin qu’elle ne perde pas la route optimale. Les protocoles de routage externe, autrement appelés BGP (Border Gateway Protocol), ont pour fonction de permettre une liaison des systèmes autonomes entre eux. Ceux-ci sont un conglomérat de réseaux IP gérés par une entité unique, par exemple un fournisseur d’accès à Internet. Les protocoles de routage interne, ou IGP ( Internal Gateway Protocol), partagent des informations de routage à l’intérieur d’un même système autonome de différentes manières :
  • De manière dite « Vecteur Distance », dont la diffusion sur leurs interfaces concerne exclusivement une sélection des meilleures routes (Protocole RIP, auquel on reproche ses limites en terme de considération de l’état de la liaison)
  • De manière dite «  à états de liens », ils communiquent l’intégralité des informations de routages à tous les routeurs participants afin de créer des tables de voisins directs. (Protocole OFPS par exemple, qui petit à petit remplace le protocole RIP et permet d’avoir une meilleure bande passante).
  • Soit une synthèse des deux méthodes précédentes.
Le routage est donc un processus complexe aux multiples étapes qu’il convient de découper soigneusement afin d’en comprendre le fonctionnement.
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