Les hackers & Co. n’ont qu’à bien se tenir ! Aujourd’hui, d’après « Eurobaromètre », 70% des européens ont peur que leurs données personnelles soient utilisées à mauvais escient, les autorités en ont conscience et prennent donc les mesures qui s’imposent.
La Commission Européenne va donc présenter à Bruxelles, le 25 janvier prochain, ses propositions pour renforcer la protection des données personnelles des internautes. Ces futures réformes vont autant concerner les pratiques d’e-commerce que les inscriptions sur les réseaux sociaux, qui sont aujourd’hui, dans certains cas, un parfait exemple de violation de vie privée.
Comme il l’a déjà été dit pout l’opt-in cookie, chaque entreprise voulant recueillir des informations sur un individu a le devoir de demander son consentement EXPLICITE avant d’y procéder. Par ailleurs, ces données, une fois collectées, deviennent dès lors confidentielles, et l’individu qu’elles concernent donc doit donc signifier son accord pour qu’elles soient partagées avec des partenaires commerciaux. Si une faille survenait, et que la confidentialité des données était compromise, alors la société devrait immédiatement contacter chaque personne afin de l’en informer.
De plus, chaque individu a le droit de faire migrer ses données, de les modifier et de les supprimer. Afin de simplifier au maximum ces opérations, les données doivent donc être entreposées dans un format utilisable par tous.
Il est bien entendu que le non respect de ces règles entrainera des sanctions accompagnées d’amendes dont on ne connait, pour l’instant, ni les modalités, ni les montants. La Commission a pour objectif de serrer la vis afin de compenser avec un certain laxisme dans le passé. En effet, la sphère internet a littéralement explosée et les mesures ont été longues et difficiles à mettre en place. On se souvient notamment du scandale au sujet de Google et de ses voitures qui prenaient des photos pour son projet Street View. A cette occasion, beaucoup de données personnelles avaient été amassées sans accord des individus qu’elles ciblaient. De même, beaucoup de gamers ont tremblé avec Sony, lorsque ce dernier a malencontreusement égaré les numéros de carte bleue de ses clients. Lors de ces scandales, on a noté un manque d’honnêteté de ces grandes firmes qui ont essayé de camoufler leur faute.
Maintenant, l’envie est au changement, l’UE veut poser des frontières. Rendez-vous fin janvier pour faire le point sur les mesures qui auront été adoptées.