À l’heure où l’ensemble de l’humanité tente avec plus ou moins de bonne volonté de limiter ses rejets de gaz carbonique, un nouveau coupable a fait son apparition sur le banc des accusés. C’est désormais un fait : l’internaute pollue, et il pollue beaucoup. En cause, a production d’électricité qu’implique l’utilisation d’un ordinateur et l’envoi par chaque individu de diverses requêtes à tous les serveurs existants. D’après les rapports de Gartner, une entreprise de recherche et de « consulting » américaine, l’utilisation massive des diverses technologies informatiques représenterait maintenant près de 2% des émissions de carbone mondiales, un chiffre voué à augmenter de manière exponentielle dans les années à venir si l’on considère l’explosion permanente du nombre de foyers utilisant Internet à travers le monde. Toujours selon cette étude, l’empreinte écologique de l’utilisation d’Internet aurait dépassé celle de l’aviation dès le début de l’année 2007. Ainsi, une recherche banale sur Google générerait plus de 6 grammes de CO2. À titre de comparaison, faire bouillir de l’eau produit 15 grammes de CO2. Si ces chiffres portent à controverse, il y en a un que personne ne conteste : la navigation sur Internet est à l’origine de l’émission de 7 grammes de CO2 par minute, ce qui multiplié par le nombre incommensurable d’internautes amène à réfléchir. La répartition géographique de cette nouvelle pollution laisse peu de place à la surprise, les taux les plus forts sont dans les pays développés. Si les serveurs et les réseaux ont leur part de responsabilité dans l’émission de CO2, 95% de celle-ci est dû à l’internaute. Le problème réel que posent ces chiffres est qu’il n’y a actuellement pas de solution concrète pour enrayer ce phénomène. Certes, il vous est toujours possible d’éteindre votre ordinateur lorsque vous ne l’utilisez pas plutôt que de le laisser en veille, ou encore pour les plus téméraires de l’utiliser beaucoup moins souvent. Toujours est-il que la navigation sur Internet, un clic innocent vers un site web, un e-mail envoyé…sont autant de gaz carbonique rejeté dans l’atmosphère. Il s’agirait à long terme de trouver de nouveaux moyens de naviguer sur Internet, et plus globalement une manière alternative de consommer les divers services et produits proposés par notre belle société de consommation. Il faudrait aussi modifier en amont la manière de les produire, de façon écoresponsable. Mais tout cela ne relève encore que d’un avenir incertain, il est difficile d’imaginer que la solution à ce problème devienne une priorité pour les défenseurs de la cause environnementale. Toutefois, il est important de sensibiliser l’internaute, à défaut de le responsabiliser. Garder en tête que l’on est un pollueur même en naviguant sur Internet peut, qui sait, amener certains à modifier leur comportement ou leurs priorités. L’utilisation des réseaux sociaux, les recherches sur Internet ou encore les campagnes emailing participent de concert à un processus toxique. Si les autorités ne prennent pas rapidement conscience du problème, il sera certainement impossible dans une centaine d’années de pouvoir envoyer un simple e-mail.

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