Il y a un peu plus d’un an, le monde de l’e-marketing, et surtout de l’emailing, voyait apparaître un nouveau programme de certification des mails, appelé Goodmail. Le principe était le suivant, garantir la délivrabilité des mails qui avait eu la certification. Ce programme se faisait en réponse des programmes anti-spam. En effet, ces derniers ont pour objectif d’interdire l’accès des messages en boîtes de réception. Goodmail voulait donc lui « aider » les bons annonceurs à acheminer leurs mails. Lors de son lancement, l’idée avait été accueillie chaleureusement, les annonceurs étant toujours partant lorsqu’il s’agit de délivrabilité.
Cependant, en début de semaine, plus précisément le 8 février, Goodmail a annoncé que son programme fermait. Même si les FAI,logiciel emailing et fournisseurs mails s’étaient engagés, les clients et utilisateurs ont eu du mal à suivre. Pourtant Hotmail et Yahoo ! avaient adhéré à l’idée et ils étaient motivés à intégrer cette certification dans les boîtes de réception.
Un tel programme réjouit et motive les annonceurs, il les pousse à respecter l’éthique de l’email marketing afin d’être reconnus comme annonceurs de valeur, comme aurait pu le prouver la certification. Cependant, les clients ne suivent pas, car la préoccupation pour eux est autre. Le spam est devenu un ennemi public, tout le monde en parle, finalement on lui fait une très bonne publicité. A l’heure actuelle, les internautes sont plus séduits lorsqu’on leur présente un programme anti-spam qu’un programme pro-annonceurs. Depuis quelque temps d’ailleurs, lesboutons anti-spam & Co. sont particulièrement bien accueilli. De plus, en cette année 2011, on parle beaucoup du respect des prospects et de ce qui peut être mis en place pour le garantir. La recherche de solution se fait donc dans l’intérêt des prospects, non des annonceurs, Goodmail n’était donc pas raccord avec cette nouvelle tendance.
Le problème résiduel avec Goodmail est qu’il n’était pas assez avantageux. Comme vous pouvez le lire dans d’autres articles, il existe des conseils simples à appliquer pour vous garantir une délivrabilité satisfaisante. Les entreprises qui en tiennent compte n’ont que très peu d’avantages à adhérer à Goodmail, le programme devient alors peu ou pas rentable. Par ailleurs, beaucoup d'emailing software, à l’instar de Mailpro™, ont pris en compte le problème de la délivrabilité et proposent de multiples solutions afin de satisfaire au mieux leurs utilisateurs.
En analysant tous ces arguments, la chute de Goodmail semblait prévisible. Même si l’idée a fait parler d’elle lors de sa sortie, le principe reste trop en marge des tendances actuelles pour être accepté à l’unanimité. Pour réussir à mettre en place durablement un tel programme pro-annonceur, il faudra trouver une solution avantageuse, et pour les annonceurs, et pour les prospects.