Passées de science-fiction à réalité, les communications électroniques rythment aujourd’hui notre monde, à tel point qu’une moindre paralysie de réseau est perçue comme une hécatombe. Très logiquement, les annonceurs ont aussi viré digital. Cependant, s’adapter à de nouvelles pratiques, signifie-t-il abandonner les pratiques plus anciennes ?
L’emailing est donc LA nouvelle pratique. Faciles à mettre en place et ayant un public potentiel énorme, les campagnes emailing ont vite trouvé leur place au sein des stratégies e-marketing des annonceurs. Par la suite, l’éthique de l’emailing et la législation ont permis d’améliorer le concept même de l’emailing afin de mener les annonceurs à faire de le personnalisation one-to-one. Puis, les avancées perpétuelles dans les télécommunications, comme les réseaux sociaux ou l’internet « everywhere » (Smartphones, tablettes, clé 3G) ont donné une nouvelle dimension à l’emailing. La dimension multicanal et la dimension sociale. Si certains avaient prédits la mort de l’emailing, ils sont bien obligés de reconnaître aujourd’hui que son efficacité est largement prouvée. De même, et le passé le prouve, l’emailing sait avancer en même temps que les nouvelles technologies : il s’adapte, il complète, il reste présent, en étant souvent la base de toute interaction entre prospects et annonceurs. L’emailing n’est pas mort, et 2013 sera encore une très belle année pour le mailing électronique.
Quand est-il alors du mailing papier ? Le boom du digital aurait-il tué le précurseur de la prospection ? Absolument pas. Le mailing papier est loin d’être mort, il vous suffit de regarder votre boîte aux lettres pour le comprendre et de compter le nombre d’entreprises avec lesquelles vous entretenez des correspondances papier.
Le mailing papier ne peut pas être délaissé par les annonceurs pour deux raisons principales. La première est qu’il reste le moyen le plus banal d’entrer en contact avec une personne. A travers le monde entier, les relations épistolaires ont été le principal moyen d’entretenir une communication privée de personne à personne, et de fait elles sont bien ancrées dans les us et coutumes. C’est d’ailleurs pour cela que tout le monde a une boîte aux lettres. La deuxième raison se résume dans le fait que malgré une propagation fulgurante, le digital n’est pas encore universel. En fonction de l’âge, du pays de résidence, de la catégorie sociale de vos prospects, ils seront plus ou moins familiers avec les outils digitaux. Par conséquent, là où l’emailing ne peut pas intervenir, le mailing papier le peut.
Pour conclure, il important de souligner que le mailing papier et l’emailing ne sont pas en concurrence, mais sont complémentaires. Le mailing papier peut clairement venir s’inscrire dans le cadre d’une campagne multicanal.