Selon return Path, en moyenne, 1 mail sur 5 n'arrive jamais en boîte de réception. En cumulé, sur toute une campagne, c'est un problème de délivrabilité qui fait cher payé. Encore mieux que le taux de délivrabilité, il faut donc regarder le taux de placement en boîte de réception et tout faire pour le maximiser. De nombreuses techniques sont dans le baromètre 2017 sur la délivrabilité de Return Path. Voici notre analyse en quelques lignes. La délivrabilité ne cesse d'augmenter depuis deux ans. En effet, elle est devenue un véritable critère d'analyse pour les marketeurs qui cherchent de l'efficacité mais qui veulent aussi maîtriser leurs dépenses. Néanmoins, les algorithmes des FAI sont toujours plus complexes et changent avec le temps. Il faut donc parfois s'armer de patiente pour comprendre pourquoi son emailing n'est pas délivré correctement. De plus, on a vu que les webmails metttent en avant maintenant le contenu privilégié par leurs utilisateurs. C'est le cas avec les onglets en boite de réception de Gmail. L'optimisation de performances en emailing prend donc maintenant autant de place que la création ou la mise en place de la stratégie marketing. Au sein de l'hexagone les marketeurs se débrouillent plutôt bien, car le taux moyen français de placement en boîte de réception est de 82% alors qu'il n'est que de 77% outre-atlantique. Le meilleur taux de placement est de 90% et il est pour le Canada et l'Australie. Au niveau européen, le taux de placement est souvent supérieur à la moyenne, le podium étant pour le Royaume-Unis, la France et l'Espagne. Les marketeurs ne sont pas tous égaux face au taux de placement. En effet, certains secteurs d'activité ont clairement le vent en poupe. Par exemple, tout emailing touristique s'en sort bien avec un taux à 90%. Le tourisme est suivi du retail à 92%. Enfin, la performance de l'année est décernée au secteur Banque/Finance qui se fait la part belle avec un beau 94% d'emails livrés en boîte de réception.